Diplômée du DESS de mise en scène et dramaturgie de Paris X-Nanterre en 2006, Sarah Siré a créé plusieurs spectacles seule et en collaboration.
En avril 2021, elle a présenté au Théâtre de la Vie à Bruxelles, le spectacle VILLA de Guillermo Calderon, pièce politique qui invite trois femmes à décider de l’avenir de la Villa Grimaldi, lieu de torture sous la dictature de Pinochet. La pièce fut pour la première fois présentée en français au festival Un festival à Villeréal en 2016. La pièce se joue à Bruxelles au Théâtre de la Vie du 8 au 12 novembre 2022.
Les Enivrés d’Ivan Viripaev, qui a subi les affres des confinements successifs, est diffusé sur la plateforme Auvio.be depuis le 26 février 2021.
Avec Mélanie Rullier, elle collabore à la dramaturgie et joue dans Les murmures de l'ombre au théâtre de la Vie en 2022, avec Kelly Rivière à l'écriture et la mise en scène de An Irish Story qui a remporté un franc succès en France sur les saisons 2018-19 et 20, Prix Sacd de l’humour 2020 ainsi que collaboré à la réalisation de la mise en scène de Jalie Barcilon, Tigrane présenté au Lucernaire qui a reçu le prix Lucernaire Terzieff - Pascale de Boysson en 2018.
Lors de son arrivée en Belgique, il y a plus de 10 ans maintenant, elle a réalisé une dramaturgie plastique à La Bellone Maison du spectacle (installation performative) intitulée Terrain du sol aux territoires d’après la pièce Translations de Brian Friel avec Renaud Tefnin et Olivia Barisano, elle a créé en français La pièce à deux personnages de Tennesse Williams au théâtre Océan Nord et présenté Héroïnes avec l’artiste Frédérique de Montblanc pour la Nuit Blanche à Bruxelles.
Sa passion pour la transmission de l'art de l'acteur l'a conduite à travailler au Cours Florent à Paris puis au Cours Florent à Bruxelles, ouvert en 2013. Elle aime aussi participer à des projets associatifs comme la Zinneke Parade de Bruxelles.
Ses préoccupations politiques l’ont amené à réaliser un master en politique économique et sociale, terminé en 2020. Son mémoire a pour objet l’économiste Karl Polanyi dont elle tente de mettre en lumière sa force heuristique en sociopolitique contemporaine, notamment comment ses thèses sur les liens entre marché et fascisme sont reprises et utilisées aujourd’hui.
VILLA - Festival Propulse 2023
http://www.propulsefestival.be
Chili, trois femmes qui ne se connaissent pas doivent décider de l’avenir de la Villa Grimaldi, haut lieu de torture et d’extermination de la dictature de Pinochet. Nous ne savons pas qui elles sont ni pourquoi elles ont été choisies. Nous savons juste qu’elles ont deux options. Au final, rien ne s’est passé comme prévu. Elles doivent improviser de nouvelles solutions.
Texte : Guillermo Calderon / Traduction : Vanessa Verstappen, Sarah Siré et Maria José Parga / Mise en scène : Sarah Siré / Avec : Sophie Jaskulski, Mathilde Lefèvre, Sarah Siré / Regards extérieurs : Maria José Parga et Nelly Framinet / Scénographie et costumes : Aline Breucker / Création lumières : Nelly Framinet / Assistanat à la mise en scène : Sélène Assaf / Réalisation vidéo : Laeticia Defendini et Jonathan Turkel / Production : Fabien Defendini / Diffusion : La Charge du Rhinocéros / Une création de Pola asbl, en coproduction avec le Théâtre de la Vie. Réalisé avec l’aide de la Fédération Wallonie Bruxelles, Administration générale de la Culture, Direction du Théâtre
VILLA le 13 janvier 2023 à 13h30 - C'est Central/Festival Propulse
Trois femmes, qui ne se connaissent pas, représentent le comité spécial pour la Villa Grimaldi, haut lieu de torture et d’extermination de la dictature de Pinochet au Chili. Elles doivent voter à bulletin secret l’avenir de la Villa dont les principaux bâtiments ont été détruits juste avant le retour à la démocratie. Elles ont deux options: Option A reconstruire la Villa comme elle était avant, option B en faire un musée. Le vote cependant ne permet pas de trancher sur cette réalité douloureuse, elles vont devoir trouver un accord dans la discussion en devenant tour à tour avocate de chacune des propositions. Se faisant elles vont mettre à jour un secret qui les relie les unes aux autres.
Dates
Du 8 au 12 novembre 2022 à 20h au Théâtre de la Vie (représentation du jeudi 10 novembre à 14h)
Le 13 janvier 2023 à 13h30 à C'est Central à la Louvière dans le cadre de la programmation de Propulse
Mise en scène - Sarah Siré
Théâtre de la Vie, 2021
Avec Sophie Jaskulski, Mathilde Lefèvre, Sarah Siré
Scénographie et costumes - Aline Breucker
Création lumière - Nelly Framinet
Regard extérieur - Maria José Parga et Nelly Framinet
Assistanat à la mise en scène - Sélène Assaf
Réalisation vidéo et photographies - Laeticia Defendini
Production - Fabien Defendini
Création - Pola asbl
Coproduction - Théâtre de la Vie avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles et le Festival "Un festival à Villeréal"
Note d'intention
VILLA fait partie de ces œuvres contemporaines qui mettent les mots sur des faits antérieurs pour mieux questionner le présent.
Elle nous met en responsabilité.
Comment aujourd’hui construire une intelligence qui permette que ces événements de l’histoire ne se reproduisent pas?
De mon point de vue, la première action à notre portée est la connaissance.
Ce projet VILLA est né de mon désir de faire un spectacle de théâtre politique: s’impliquer dans la vie de la cité par la transmission de la connaissance. Aller à la rencontre du public, partager une histoire, en l’occurrence celle du passé chilien pour pouvoir mettre en réflexion notre propre histoire et la violence qui l’accompagne.
Dans un même temps, c’est du présent que nous parlons car l’histoire nous rattrape. Nous écoutons le cri des mobilisations chiliennes de l’hiver dernier «On ne se bat pas pour les 30 centimes mais pour les 30 années» (de néo-libéralisme). Il est en résonnance avec la pièce.
Depuis quelques temps, je souhaite expérimenter une forme théâtrale discursive. M’appuyer davantage sur le texte et les méandres de la pensée. Faire un spectacle qui parle, nous fait penser et nous donne envie d’en parler ensuite. Faire cela sans les artifices que nous convoquons habituellement pour faire spectacle. C’est vraiment le désir de convoquer ici un théâtre brut, s’appuyant sur des épreuves rhétoriques.
POLA asbl
Association d'organisation d'événements culturels
Situtation juridique : Association sans but lucratif
Siège social : Rue Dieudonné Lefèvre 4, B-1020 Laeken
N°BCE : 833.739.645
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Bruxelles Prévention & Sécurité (BPS)
Rue de Ligne, 40 à 1000 Bruxelles
Tél. : +32 (0)2 507 99 11 Fax : +32 (0)2 507 99 33
e-mail : info@bps.brussels Site web : www.bps-bpv.brussels
présentation
Dans le cœur de la nuit, une jeunesse enivrée nous emporte dans un tourbillon mystique et nous jette à la face son puissant besoin d'aimer. Quand le voile de l'alcool se lève, au bord de l'abîme, c'est d'amour que nous parlons, c'est l'amour que nous désirons.
Portée par une toute nouvelle génération d'acteurs, le spectacle nous offre une fantaisie burlesque sur fond de dialogue métaphysique.
Saurez-vous entendre son chuchotement ?
Note d'intention
A l’origine de ce spectacle, il y a un groupe qui s’est constitué autour de la pièce du dramaturge contemporain Ivan Viripaev. Cette pièce aborde l’ivresse comme un état décalé de la vie quotidienne qui permet à chacun d’ouvrir des instants de révélation pour soi même aussi bien que pour les autres. Ces instants de possibles donnent aux personnages la capacité de livrer leurs sentiments sans limite au point d’imaginer une vie où les frontières se délient, où cesse le mensonge, s’inventent de nouveaux dieux, se témoigne de l’amour impossible. Cette équipe de jeunes comédien.ne.s a dégagé une force incompressible à vouloir porter ce texte comme si c’était une partie du monde à venir qui s’y jouait. Le contexte sanitaire nous a en ce sens encouragé à poursuivre cette création qui nous reconnectait à la vie et donc à l’essentiel.
L’œuvre de Viripaev sonne nécessairement étrangement dans le contexte culturel de la Belgique, elle porte un enjeu quasi anthropologique dans sa relation à l’alcool, dans son dialogue avec Dieu, dans sa relation entre espace privé et espace public. Elle nous a posé la question de l’adresse aux spectateurs à l’occasion de parties monologuées de certains personnages comme autant de micro-tribunes sur l’état du monde. Le tout dans une synergie collective qui fleurte avec l’évidence du moment. L’auteur convoque un théâtre post- brechtien où le spectateur est invité à investir par son imaginaire les brèches ouvertes dans son écriture en vue d’accéder à des états de conscience modifiés.
Mise en scène Sarah Siré
Espace Lumen, 2021
Avec Priscilla Adade-Helledy, Sélène Assaf, Lucas Biscombe, Bryan Bon, Solal Boyer, Alessandro Duca, Nell Geeraerd, Charles Gillis, Nicolas Godart, Vincent de Launoit, Marie Le Masson, Dimitri Lepage, Lily Moreau, Mathilde Toubeau
Scénographie/Costumes Aline Breucker
Créateur lumière/Régie Raphaël Rubbens
Créateur son Iannis Heaulme
Musique LIXI
Chorégraphie Emeric Rabot
Producteur Vincent de Launoit
Production déléguée Fabien Defendini
Vidéo/Photographie Laeticia Defendini
Assistanat mise en scène Megan Marx
Assistanat scénographie Irma Morin
Spectacle Violetta Production ASBL & Pola Asbl Soutiens • Théâtre National de la Fédération Wallonie Bruxelles • Groupe Lasere
Trailers
Galerie
Présentation
Héroïnes est une installation vidéo interactive au cours de laquelle les membres du public sont invités, un par un, à poser n'importe quelle question à une série de prêtresses virtuelles. Ces figures ont été extraites des figures féminines de la culture populaire en allant de Thelma & Louise à Xena la princesse guerrière.
La pièce a été présentée lors des Nuits Blanches à Bruxelles en octobre 2013.
Générique
Performance et écriture Sarah Siré and Frédérique de Montblanc
Lumière Romain Ferrand
Création sonore et performance Renaud Garnier-Tourniquet
Animation Christopher Cittadini
Assistante de production Annabelle De Mey
Galerie
Présentation
Ecrite en 1975, jamais traduite jusqu'à maintenant, cette pièce sonne le renouveau de Tennessee Williams dans le répertoire théâtral contemporain. C'est l'histoire d'un amour entre un frère et une soeur. Une oeuvre riche, teintée de romantisme et de tragédie, le tout traversé par un humour ravageur. C'est un rite funéraire où des enfants devenus adultes se trouvent confrontés à la question d'un héritage impossible. Confrontés à un sortilège, les deux personnages jouent et rejouent La pièce à deux personnages à la recherche d'une délivrance. Cette pièce est un sommet de son oeuvre. Elle allie réflexion sur l'art et possibilité de la création, inquiétude sur le monde contemporain et puissance onirique. Comme il disait:
“I don't want realism. I want magic! Yes, yes, magic! I try to give that to people. I misrepresent things to them. I don't tell the truth, I tell what ought to be the truth. And if that's sinful, then let me be damned for it!”
Synopsis
Félice et Clare Devoto, frère et sœur acteurs, jouent « La pièce à deux personnages » dans une ville perdue d’une Europe fantomatique. Un soir de représentation, à la suite de conditions de production délétères, ils sont abandonnés par leur équipe. Felice , auteur de la pièce, impose malgré tout à sa soeur de faire la représentation . La pièce commence. Les deux comédiens y jouent le rôle d’un frère et d’une sœur cloîtrés dans la maison de leur enfance à la suite de la mort de leurs parents dans des circonstances tragiques. En essayant de franchir le seuil de la maison, ils tentent de surmonter la peur qu'ils ont du monde extérieur.
Générique
Texte de Tennessee Williams Traduction d'Isabelle Famchon Une mise en scène de Sarah Siré assistée par Anne-Sophie Wilkin
Théâtre Océan Nord, 2013 Avec Mathilde Lefèvre et Simon Duprez
Scénographie et costumes Frédérique de Montblanc assistée par Annabelle De Mey
Création lumière Anne Vaglio
Création sonore Loup Mormont
Assistante à la mise en scène Anne-Sophie Wilkin
Production/diffusion Arnaud Timmermans et Fabien Defendini
Musique originale Jérémie Bossone
Training Maria José Parga
Aide à la diffusion Alix de Montblanc et Audience/factory Confection costumes Sophie Seyli
The two-character play is presented through special arrangement with The University of the South , Sewanee, Tennessee. L'auteur est représenté dans les pays de langue française par l'Agence MCR, Marie Cécile Renauld, Paris en accord avec Casarotto Ramsay Ltd, London
Recherche autour de l’œuvre de Brian Friel, « Translations »
Que reste-t-il de la pièce quand on travail avec la perte, l’oubli du texte, quand il ne reste plus que des listes de sons, des listes d’objets, des noms de lieux, des noms de personnages, des listes de thématiques ?
Comme un laboratoire de chercheurs ou d’archéologues, comme les ouvriers du drame de Valère Novarina, nous déployons la carte d’une pièce, et observons ses éléments. Des fils apparaissent et construisent un nouveau territoire. A partir de Translations de Brian Friel, Terrain est la tentative de se trouver au carrefour de l’exposition et du théâtre, la mise en commun d’un espace qui n’est plus propriété des acteurs mais se laisse boulverser par les corps des invités.
Générique
Porteuses de projet Olivia Barisano et Sarah Siré
Création collective avec Olivia Barisano, Sarah Siré et Renaud Tefnin
Bruxelles, Mons 2011
Réalisé dans le cadre des Laboréales, résidence à l’initiative du Manège et de la maison folie de Mons en partenariat avec La Bellone à Bruxelles
Plus que sept jours pour construire le musée de la Catastrophe ! Eliott et Jean Miel sont aux aguets. Ils attendent avec impatience l’artiste visionnaire à l’origine du projet, Gonzague Medelios. Suivi d’Alisson Darling, son assistante délurée, Gonzague arrive, enfin. Tout est beau, magnifique, sublime. Mais cela ne va pas du tout : le musée de la Catastrophe ne peut être qu’une horreur organique au milieu des pavillons roses et blancs de la Grande Ville. Ah, la ville ! Marcello Canistrelli, le maire avare et sécuritaire, tente de la protéger de cette équipe révolutionnaire, mais c’est en vain. Il est à son tour pris dans cette folle entreprise. Gonzague fait éclater ses rêves de grandeur. Il faut anticiper les catastrophes ! Et pour cela, impliquons le public. L’équipe organise un happening sur les malheurs du monde. Les spectateurs seront acteurs de la performance. Tout le monde doit hurler sa rage. Tout est prêt, quand... Malheur ! Sarah, la jeune sœur révoltée, vient de tout casser. Qu’à cela ne tienne, la simulation de tremblement de terre aura lieu. Mais Gonzague s’énerve, et fou de rage, déclenche le pire des seïsmes. Le musée explose. L’inauguration est dans deux heures.
Est-ce que quelqu’un a une idée ?
Générique
Mise en scène Sarah Siré et Jalie Barcilon Mc93 Bobigny septembre 2006
Avec Lionel Laget, Maxence Tual, Marc Delor, Kelly Rivière, Jérémy Colas, Marion Verstraeten et Ludivine Bluche
Scénographie Xavier Boitard
Création Lumière Frank Condat
Création Sonore Pierre Davant
Réalisation du décor Atelier du Théâtre de l’union – CDN du Limousin
Chef constructeur Alain Pinochet
Une production
Association la Poursuite
Avec le soutien De l’association Beaumarchais, de la Fabrique /Saison Culturelle de la ville de Guéret (23), du Théâtre du Cloître scène conventionnée de Bellac (87). En partenariat avec le Théâtre le Colombier (93). Avec l’aide De Théâtre Ouvert (75) et de la MC 93 de Bobigny (93).
Art’ Catastrophe a reçu le Prix Paris Ouverts/Beaumarchais et il est édité aux éditions Tapuscrit/Théâtre Ouvert.
« Il y eut de la bruine et du mystère dés le début du voyage. Je me rendais compte que tout cela allait être une vaste épopée de brume. On était tous aux anges, on savait tous qu’on laissait derrière nous le désordre et l’absurdité et qu’on remplissait notre noble et unique fonction dans l’espace et dans le temps, j’entends le mouvement. »
Jack Kerouac, Sur la route
Note d'intention
Rêverie : et si les trois sœurs partaient ?
Partir des trois sœurs
Partir de l’image finale des trois sœurs, immobiles, serrées les unes contre les autres et faire un rêve.
Raconter le parcours d’êtres qui, sur la route, se retrouvent confronter à leurs souvenirs et à leur peur du futur.
Ce moment étrange de la vie où l’on est « entre deux ».
Le texte de Tchékhov est alors notre histoire commune, la base, celle à partir de laquelle les acteurs vont voyager et faire voyager leur auditoire.
Dans leurs pérégrinations ils traversent des pays, des cultures, des langues, des musiques, des identités différentes.
Qu’avons-nous tous en commun, qu’est-ce qu’être humain ?
Mes voyages en Macédoine, Hongrie et Slovaquie, cette expérience troublante de faire du théâtre avec des personnes dont on ne parle pas la langue, jouer pour des spectateurs qui ne comprennent pas le sens de mes mots, mais qui sont dans « l’essence », très certainement du spectacle, m’ont bouleversés. Le désir est alors né de créer un « objet théâtral » mouvant qui non seulement se lierait au parcours des trois sœurs mais aussi tenterait de trouver une forme théâtrale sans « barrières ». Et pour se faire nous nous installerions en résidence avant les représentations.
Faire un spectacle itinérant pour aller à la rencontre de l’autre, réinventer le spectacle, l’alimenter, être dans la matière théâtrale.
Ce projet d’adaptation est de plus un désir de travailler sur l’écriture de l’acteur et donc d’assumer et jouer avec l’éphémère du théâtre et son caractère mouvant en fonction des lieux de représentations. C’est alors aussi le trajet de l’acteur dans la création théâtrale.
Une « itinérance ».
GÉNÉRIQUE
D’après Anton Tchekhov
2004 Mise en scène Sarah Siré avec : Raphaël Bascoul-Gauthier, Céline Groussard, Lionel Laget, Suzanne Marrot, Gilian Petrovski, Kelly Rivière, Maxence Tual Musique originale : Géraldine Aliberti Lumière : Frank Condat Durée : 45 minutes
C’est dans la campagne écossaise à une époque indéterminée, entre la ferme du laboureur et le moulin du meunier qu’Harrower nous invite à « connaître plus du monde ». Une jeune paysanne qui vit dans une communauté villageoise où la superstition et l’ignorance sont la règle, va n’avoir de cesse de chercher les mots pour dire le monde qui l’entoure. Peu à peu le monde va se dessiner sous un éclairage neuf, l’ignorance se perdre, et quelque part en chemin, le crime sera commis.
Générique
Texte David Harrower
Traduction Raphaël Bascoul-Gauthier et Sarah Siré
Création collective 2003/2006
Mise en jeu deSuzanne Marrot Avec Raphaël Bascoul-Gauthier, Jérémie Bossone (2003), Marc Toupence (2006), Sarah Siré
Extraits
Présentation
Dans sa nouvelle pièce Les Murmures de l’Ombre, Mélanie Rullier s’interroge sur la montée du nationalisme en Europe à partir de l’histoire de son grand-père qui a collaboré avec les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Un travail de mémoire et de dénonciation qui soulève la question : « Peut-on avoir le fascisme en héritage ? » et qui révèle ces divergences qu’on trouve parfois au sein d’une même famille, prise ici comme métaphore de notre société. Un spectacle assurément politique qui fait résonner l’actualité tout en redonnant de l’espoir et du sens à nos vies.
Générique
Idée originale, mise en scène et écriture Mélanie Rullier
Théâtre de la Vie, 2022
Dramaturgie, co-écriture Sarah Siré et Karine Jurquet
Co-écriture et Jeu Pauline Desmet, Dominique Laidet, Marie-Pierre Menzel, Tristan Schotte, Sarah Siré, François Sikivie
Scénographie et lumières Raphaël Rubbens
Costumes Mélanie Rullier
Musique Roeland Luyten
Rap – Chant Ta KA
Texte Tristan Schotte
Production Emmanuelle Guerin, Leila Di Gregorio, Margot Sponchiado.
Une création de la Cie Un Jour en Juin, en coproduction avec le Théâtre de la Vie, Le Théâtre Océan Nord, Le Centre Culturel Jacques Franck, La Fabrique de Théâtre (Frameries), Le Centre Culturel de Bomel (Namur), le Théâtre Municipal de Grenoble et Le Grand Angle – Scène régionale / pays Voironnais (pour la France).
Avec le soutien de La Communauté Française de Belgique, de la Fédération Wallonie-Bruxelles et du tax shelter du gouvernement fédéral belge.
Histoire de l’enquête menée par Kelly Ruisseau pour tenter de retrouver son grand-père, Peter O’Farrel, né dans les années 30 en Irlande du Sud, parti s’installer en Angleterre dans les années 50 et qui disparaît dans les années 70. En traversant les époques, les frontières géographiques et linguistiques, la comédienne polymorphe propose un voyage au coeur d’une famille, avec ses secrets et ses non-dits et livre une histoire si intime qu’elle en devient universelle, de toute une famille marquée par l’exil.
Générique
Texte, mise en scène et jeu Kelly Rivière
Théâtre de Belleville, 2019
Collaboration artistique Jalie Barcilon, David Jungman, Suzanne Marrot, Sarah Siré
Scénographie Grégoire Faucheux et Anne Vaglio
Costume Elisabeth Cerqueira
Collaboration artistique à la lumière Anne Vaglio
Régie générale Frédéric Evrard, Agathe Patonnier et Carole Van Bellegem (en alternance)
Administration, production le petit bureau
Tigrane, 17 ans, a disparu. Au bord d’une falaise, on ne retrouve que son skate et ses bombes de peinture. Pourtant, depuis un an, Isabelle, sa jeune professeure de français dompte ce garçon provocateur. En s’essayant au dessin et à l’écriture, il avait découvert Narcisse et le Caravage, semblait apaisé. Mais comment croire en soi quand on tiraillé entre un père ravagé et les aprioris de la société ?
Le rencontre avec l’art produit un électrochoc. Premier pas vers l’émancipation. Tout ce qu’on ne parvient pas à exprimer par la parole, on le dira par des gestes : skate, dessin, peinture. En s’inspirant de jeunes en décrochage scolaire, l’écriture haletante de Jalie Barcilon nous plonge au cœur d’un adolescent à vif. Tigrane développe un récit dramatique sur l’émancipation et notre difficulté à venir en aide à celles et ceux qui souffrent de ne pas être dans la norme.
Générique
Ecriture et mise en scène Jalie Barcilon
L'Estran, 2019 Avec Eric Leconte, Tigran Mekhitarian ou Soulaymane Rkiba, Sandrine Nicolas Collaboration artistique Sarah Siré Création lumière Jean-Claude Caillard Scénographie et dessins Laura Reboul Création sonore Sophie Berger Regard chorégraphique Thomas Chopin
Création Costumes Alexandre Chagnon Régie Générale Charlotte Poyé Avec les voix de Jalie Barcilon, Maria-Cristina Mastrangeli, Kelly Rivière, Sarah Siré, Hélène Mégy Administration Gingko Biloba – Bérénice Marchesseau Ce projet tourne avec Label Saison – Gwénaëlle Leyssieux et Lou Tiphagne. Accompagnement au projet : les Yeux dans les Mots – Jonathan le Boyer
Production Compagnie Lisa Klax
Avec le soutien de la Région Normandie, de la DRAC Ile-de-France, de laVille de Paris, de la Région Bretagne (dispositif de soutien à la coproduction mutualisée), du Conseil Général du 76, de l’Ecole ESCA – Studio d’Asnières, du Théâtre le Pilier, de la SPEDIDAM, de l’ADAMI
Coproduction : Saison Culturelle de Bayeux (14), L’ESTRAN – Guidel (56) – Prix Lucernaire-Terzieff – Pascale de Boysson 2018. Ce spectacle est le lauréat 2019 du réseau francilien « La vie devant soi » (10 théâtres en Ile-de-France) – En co-réalisation avec : le Théâtre Dunois et le Théâtre Lucernaire.
Crée en résidence : Espace Commediamuse (Petit Couronnes – 76) – l’ESTRAN -Guidel (56) – Théâtre Municipal Berthelot (Montreuil-93) – Saison Culturelle de Bayeux (14)
Pour l’écriture de « Tigrane », Jalie Barcilon a bénéficié d’une résidence à la Bibliothèque Armand Gatti (DRAC PACA) et de l’accompagnement du collectif à mots découverts. Tigrane fait partie de la sélection par le Comité de lecture tout public des Ecrivains associés du Théâtre
Enfonçures juxtapose une double fable : les dernières années de la vie du poète allemand Hölderlin alors qu'il sombrait dans la folie, et les premiers jours de la première guerre du Golfe. Ces deux sujets sont liés par un point commun : la perte de la réalité.
Dans hollows , la voix de Gabily est exprimée comme un écho au poète allemand Hölderlin . Les deux personnages sont désorientés et s'interrogent sur la place du poète, de l'artiste dans notre société.
Générique
Texte Didier-Georges Gabily
Direction Caroline Logiou
La Balsamine, 2015
Assistante à la mise en scène Sarah Siré
Avec Didier Poiteaux, Marie-Pierre Meinzel, Luc Schiltz
Création sonore Thomas Turine
Lumière Rémy Urbain
Video Damien Petitot
Stage design Raquel Morais
Costumes Marilyne Grimmer
Production Nu asbl
Coproduction Théâtre la Balsamine
Avec le soutien de Fabrique de Théâtre, Centre Culturel de Forest, Cellule 133, BAMP, Au Quai, Iles asbl, Théâtre Océan Nord
Galerie
Présentation
Ils sont onze à bord du jet privé qui s'écrase dans les neiges éternelles de la cordillère des Andes. Que reste-t-il ? Une carlingue déchiquetée et huit survivants - les dirigeants d'une multinationale, accompagnés de leur femme, maîtresse, secrétaire et fille.
Mais leur nombre se réduit inexorablement au fil des quarante-deux jours où ces êtres, arrachés à leur milieu, sont confrontés à la souffrance, à l'amour, à la peur, à la mort, au choix des gestes de survie – se manger. En reprenant le fait divers de 1972 inscrit dans la mémoire collective, Michel Vinaver bouscule quelques certitudes quant à la frontière entre civilisation et sauvagerie dans le comportement humain. Écrite en 1981, L'Ordinaire entre en 2009 au répertoire de la Comédie-Française dans une mise en scène de Michel Vinaver et Gilone Brun. La pièce a été publiée pour la première fois par L’Aire, à Lausanne, en 1983, puis dans Théâtre complet chez Actes Sud, en 1986. Elle a été rééditée dans un nouveau Théâtre complet, volume 5, chez Actes Sud, en 2002, puis avec une postface de Michel Vinaver et Evelyne Ertel, dans la collection Babel, chez Actes Sud, en 2009. L’Ordinaire a été représenté pour la première fois au Théâtre national de Chaillot, salle Gémier, à Paris, le 10 mars 1983, dans une mise en scène d’Alain Françon et Michel Vinaver.
Générique
Pièce en sept morceaux de Michel Vinaver
Mise en scène de Michel Vinaver et Gilone Brun
La comédie française, 2009
Avec Sylvia Bergé, Jean-Baptiste Malartre, Elsa Lepoivre,
Christian Gonon, Nicolas Lormeau, Léonie Simaga, Grégory Gadebois, Pierre Louis-Calixte, Gilles David, Priscilla Bescond et Gilles Janeyrand
Collaboration artistique Sarah Siré
Scénographie et costumes Gilone Brun
Collaboration pour la scénographie et les costumes Yvett Rotscheid
Espace sonore Michaël Grébil
Lumières Olivier Modol
Travail chorégraphique Opiyo Okach
Maquillages Cécile Kretschmar
Poursuivi par les Furies pour le meurtre de sa mère Clytemnestre, Oreste fuit jusqu’à Athènes. Là, Athéna, déesse de la Raison, protectrice de la ville, décide de l’aider en instaurant le premier tribunal humain. Elle soumet Oreste, non plus au jugement des dieux, mais à celui des autres hommes. Et ce tribunal humain l’innocente. Athéna convainc alors les Furies, déesses ancestrales, de ne plus maudire et juger les mauvaises actions, et de devenir les Euménides, déesses bienveillantes, qui inspirent aux hommes les rêves qui les soutiendront dans leurs actions.
Ici finit l’Orestie d’Eschyle et commence Pylade de Pasolini : Oreste revient à Argos, sa ville natale, où sa sœur Electre attend qu’il monte sur le trône. Mais lui vient de découvrir à Athènes l’usage de la Raison et la démocratie naissante.
Générique
Equipe artistique Alix Beaudry, Sylviane Evrard, Renaud Garnier-Fourniguet, Lazare Gousseau, Colette Huchard, Colin Legras, Jean-Claude Luçon, Raphaël Parseihian, Didier Payen, Victor Pichon, Sarah Siré, Thibault Taconet
JeuJacques Bruckmann, Marie Bruckmann, Paul Camus, Arnaud Chéron, Laurence Cremoux, Marie Delhaye, Guillaume Doucet, Renaud Garnier-Fourniguet, Lazare Gousseau, Jean-Claude Luçon, Marie Luçon, Julie Nathan, Aline Mahaux, Eléna Pérez, Mathias Rouet, François de Saint-Georges et Pierre Lamandé
Production Un spectacle de la Societas Péridurale en co-production avec Carthago Delenda Est (Bruxelles) et la Maison du Comédien-Maria Casarès (Alloue) avec le soutien de Théâtre & Publics (Liège)